Récit d’un voyage au Costa Rica en "saison verte"

Dois-je venir en saison des pluies, dites « saison verte » au Costa Rica ? Ne vais-je pas rencontrer que de la pluie sur mon itinéraire ? 

Nous vous recommandons un article d’une globe trotteuse, Adelaïde, qui pourra vous donner la réponse.

De plus, voici le récit de Jérôme qui a voulu tenté un voyage au Costa Rica en pleine saison des pluies (Octobre) et qui a embarqué toute sa petite famille dans l’aventure :

 

Je répondais « même pas peur » lorsqu’on me disait que j’allais entreprendre un long voyage en saison des pluies au Costa Rica avec des enfants en bas âge.

Qui a peur de quelques gouttes de pluie ? Franchement !

Nous voilà donc partis, depuis la capitale San José vers le sud de la côte caraïbes, à peine 200 kms, rien de quoi nous affoler, même avec 2 bébés de moins de 2 ans pour leur premier voyage en milieu tropical.

Bien organisés, bien équipés, des réserves de repas, un biberon d’avance, un GPS qui est censé fonctionner, les tongs dans le coffre et les papilles en émoi en pensant au poisson grillé et aux patacones qui nous attendent, devant un coucher de soleil orangé sur une mer turquoise !

Ah le rêve…

 

200 kms avec des camions chargés à bloc de bananes, sur une route sinueuse, avec des nids de poules de 2m de large, ça prend un peu plus de temps que prévu… il nous a fallu 7h.

Surtout quand on rajoute une crevaison en plein parc Braulio Carrillo, sous la pluie et dans le brouillard, avec des bêtes de partout, des serpents qui traversent la route et un cric pas tout neuf qui refusait de monter ! Pas prévu non plus.

Une fois sur place, nous avons découvert un Costa Rica inattendu : il a plu, beaucoup, pas tout le temps certes mais il a plu ! Des gouttes grosses comme des bigaros ! Une vraie pluie qui mouille…

Adieu farniente sur la plage, cocktails dans la chaise longue et couchers de soleil aux 1000 couleurs…

Ce qui n’était pas prévu non plus, c’est de découvrir un pays tropical sous un climat tropical, avec son vrai visage !

 

Parce que les arbres sont plus verts que verts, dans un dégradé de vert…

Parce que les insectes sont débordés, les fourmis s’organisent au pied des arbres, les nids de termites explosent, les papillons se déchainent…

Parce que les singes hurleurs profitent de la moindre accalmie pour hurler leur joie de vivre dans un tel paradis…

Parce que la mer change de couleur en fonction de la couleur du ciel…

Parce que la pluie est si chaude qu’on ne la sent pas dégouliner sur ses joues…

Parce qu’on a enfin mis des images sur le mot ‘aventure’…

Parce que la boue sous nos chaussures est orangée, comme ce coucher de soleil que nous n’avons pas eu !

 

Le Costa Rica en saison des pluies, c’est une claque d’énergie, un retour aux sources, une bouffée de nature.

Et au passage, et c’est loin d’être négligeable : il y a beaucoup moins de monde, les tarifs sont plus intéressants, les contacts plus authentiques, bref on reviendra au Costa Rica, bientôt, en saison verte c’est certain !

 

Récit de Jérôme, voyageur en quête d’authenticité.